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Rabelais et l'île de la Dive
21 janvier 2014

Picrochole d'Esnandis

DES NOMS ET DES COULEURS DANS GARGANTUA

RABLOTEUR

Ce terme métissé de Rabelais et Radoteur signifie que je passe mes loisirs à lire Rabelais et les érudits qui le commentent. De formation scientifique et non littéraire,  je cherche à me plonger dans le contexte et les paysages qu’a vu François Rabelais de 1520 à1530. J’habite sur l’ancienne ile de LA DIVE entre Olonne et la Rochelle. Mes sources viennent du Gargantua en édition Folio classique édité en 2008 par madame Mireille Huchon, ainsi que de mes recherches personnelles.

Spécialisé dans le Quart et le Cinquième livre, ceux que personne ne lit à moins d’y être obligé, je connaissais mal Gargantua. Il fut édité vers 1535 à Lyon et les souvenirs relatés par les premières éditions nous font justement remonter entre 1520 et 1530, la période qui me passionne. J’ai appris par nos amis de la Devinière qu’il semble inscrit totalement dans la topographie de la Touraine car c’est le doux pays d’enfance de l’auteur. Pourtant la grande jument débarque d’Afrique au port d’Olonne en Thalmondois (1chapXVI) . Pourquoi éluder  l’adolescence de Dom François, celle de Fontenay le comte de Maillezais de Coulonges et du Périgord.

Je vais vous apporter des éléments nouveaux qui concernent:

-les couleurs blanc et bleu de la livrée de Grandgousier et de Gargantua aux chapitres VIII à X,

-Gaucher de Ste Marthe seigneur d’Esnandes en Aunis alias Picrochole.

Vous allez constater que les armes peuvent parler ou chanter pour les anglais.

Vous découvrirez que le monde est coupé en deux, selon Rabelais lui-même. Les bonnes familles comme Estissac Chabot du Bellay et celles dont on peut rire les Ste Marthe, le Connétable de Bourbon et la Brosse-Penthièvre.

Au chap X « aristoteles dict que supposent deux choses contraires comme bien et mal, vertu et vice, froid et chaud, blanc et noir »

 

Commençons par les bons

 

Comment on vestit Gargantua chap VIII

…son père ordonna qu’on luy feist habillemens à sa livrée laquelles était blanc et bleu

Rabelais s’inspire dans ces épisodes du livre « le blason des couleurs » édité en 1528  qui expose la polysémie des couleurs. Geoffroy Tory édite l’année suivante « Champ fleury » qui dénonce les plaisantins et les forgeurs de mots nouveaux. Rabelais est encore plus critique dans ce chapitre de Gargantua. Il conteste le fait de fixer le sens d’une couleur, il plaide pour le sens multiple des mots et des couleurs.

Je cite « Cette signifiance par imposition humaine institué, mais reçu par consentement de tout le monde, que les philosophes nomment ius gentium, droit universel valable pour toutes contrées. » Chap X

Grandgousier le vieux et sage seigneur, affirme que blanc et bleu signifient Joie Céleste, alors que la tendance moderne affirme que blanc est foy et bleu fermeté.

Le sujet intéressait grandement la noblesse, parfois récente, de l’époque. Le blason est la partie visible de la famille, l’un des moyens de montrer son appartenance à la noblesse, et d’assurer son éternité sur terre.

 

Pourquoi donc blanc et bleu et pas cramoisi et or comme dans le « Vrai Gargantua ».

Vous savez que Rabelais a vécu de 1524 à 1528 sous la protection de la famille d’Estissac. Geoffroy est abbé de Maillezais depuis 1518 et aussi l’évêque du lieu. Cette abbaye se situe en Vendée autrefois bas-Poitou à proximité de Fontenay le comte. Geoffroy était auparavant doyen du chapitre de st Hilaire de Poitiers et prieur de Ligugé. Il sera ultérieurement pourvu de deux autres abbayes Celles sur Belle en Deux-Sèvres et Cadouin en Périgord. Propriétaire du fief de Coulonges les royaux, on retrouve dans tous les lieux que je viens de citer le blason blanc et bleu de la famille D’Estissac.

                         

Le frère de l’abbé de Maillezais, Bertrand, est seigneur de Cahuzac (1chapXII), de Montclar, de Cunèges, de Saussignac,  de Montaut de la Quinte, de la Brousse et surtout maire et capitaine de Bordeaux.. Bertrand meurt brusquement en septembre 1522. Son épouse est décédée. Louis leur fils reste jusqu’à sa majorité sous la tutelle de son oncle l’évêque de Maillezais, il hérite des titres de son père et se marie en 1527. Il restera comme Geoffroy en contact avec Rabelais qui aurait été son précepteur selon Abel Lefranc.

Je dois remercier M. Esclafer de la Rode, propriétaire du donjon de Montclar construit par un Estissac, qui a attiré mon attention sur ce blason.

MaisBlanc et bleu sont aussi les couleurs du roi de France François. La blancheur du Lys est évoquée au chap X

« ce est la cause pourquoi Galli (ce sont les Françoys….) volontiers portent plumes blanches sur leur bonnets…et pour leur symbole et enseigne ont la fleur plus que nulle autre blanche c’est le lys. »

Ainsi les couleurs de Gargantua furent blanc et bleu comme il est dit au Chap IX et ces couleurs sont tout autant inspirées du protecteur de Maillezais que du Roy (prononcer rouet) de France.

 

 

Nous avons parlé de l’oncle paternel de Louis d’Estissac, mais on oublie souvent que l’oncle maternel de Louis D’Estissac n’est autre que le grand amiral, Philippe de Chabot-Jarnac dit BRION.

A la fin du chap IX Rabelais nous en parle

« En France vous en avez quelque transon en la devise de monsieur l’Amiral, laquelle premier porta Octavien Auguste. »

                      

Cette devise est « Festina Lente » hâte toi lentement, elle est illustrée par une ancre et un dauphin. Son prédécesseur Gouffier de Bonnivet ne l’a pas respectée à Pavie, il en est mort. Chabot devient Maire de Bordeaux à la suite de Bertrand d’Estissac et lieutenant général du jeune dauphin François gouverneur de Normandie. Est-ce un hasard si Chabot a son neveu Louis d’Estissac qui est nommé Panetier de ce même dauphin? Assurément NON, le népotisme est chose courante à l’époque. Enfin c’est l’amiral Philippe de Chabot qui envoya Verrazano puis Cartier au Canada.

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Sa bonne fortune vient probablement du fait qu’il fut le compagnon de jeux du futur Roy François 1er à Amboise, en compagnie de Montmorency et des Gouffier. Ces enfants qui jouaient aux chevaliers vont continuer leur vie durant, leurs jeux en Italie et en France, en conflit permanent pour s’attirer les faveurs du monarque.

Philippe de Chabot-Jarnac dit Brion a été fait prisonnier à Pavie et libéré aussitôt. Il prend une part active au retour du roi et au traité de Madrid de 1526. Intermédiaire au traité de Cambrai qui permet le retour des enfants de France, il va faire ratifier par Charles Quint (qui l’appelle mon cousin) la paix des Dames. Notre grand amiral, accompagne le roi à Boulogne en 1532 pour rencontrer Henry VIII d’Angleterre. Il est nommé en 1534 ambassadeur en Angleterre alors qu’Anne Boleyn vient de remplacer Catherine d’Aragon. Il succède en cela à Jean du Bellay.

La famille DeChabot est une famille originaire du Bas-Poitou, elle descend de Geoffroy à la grand-dent, celui qui a brulé Maillezais. Cette famille possède des biens à  Mervent, Vouvant, où Maillezais gère les biens ecclésiastiques.

Je ne peux passer sous silence la famille Du Bellay, en particulier Jean et Guillaume, les protecteurs de Rabelais.

 

 

 

 

Autre personnalité importante, Jean Bouchet l’ami intime de Rabelais. Ce grand rhétoriqueur, procureur à Poitiers est gestionnaire des biens de la famille des Bourbon Prince de la Roche sur Yon, puis des la Trémoille pendant 15 ans. Il rencontre d’Estissac et Rabelais à Ligugé. En 1527, Rabelais écrit de Ligugé son épitre à Bouchet, lui demande de venir et termine par

« ton serviteur et amy Rabellays »

L’épitre responsive de Bouchet décrit d’Estissac puis Rabelais

«à ce moien il aime gens lettrés

En Grec Latin et François bien estrez

A deviser d’histoire ou de Théologie

Dont tu es l’un car en toute clergie

Tu es expert, à ce moyen prie 

Pour le servir, dont très grand heurt te vint,

Tu ne pouvais trouver meilleur service

Bouchet va écrire dans cette période les « Annales d’Aquitaine », « l’Opuscule du traverseur » et le « panegyric du Chevallier sans reproche ».

Ce chevalier tué à Pavie est le vainqueur de St Aubin du Cormier, Louis II de la Trémoille, qui a permis le rattachement de la Bretagne à la France.

 

 

 

Son fils unique Charles de La Trémoille avait été tué à Marignan mais heureusement pourvu d’un héritier : François seigneur de Taillebourg, de l’ile de Ré et de l’ile Bouchard, prince de Talmont où Maillezais possède un prieuré à proximité d’Olonne.

Les écrits de Rabelais nous citent tous ces noms sans exception.

Dans des lieux où l’un possédait la seigneurie, l’autre le prieuré, ces familles se rencontraient souvent. Elles s’alliaient fréquemment, ce qui n’empêchait pas qu’elles se combattent.

Avec les familles Chabot, La Trémoille, Gouffier, Du Bellay nous avons là les plus proches conseillers du roi dans la période qui précède l’écriture du Gargantua. Louis et Geoffroy d’Estissac fréquentent la cour où ils sont en relations permanentes avec leurs parents et amis.

Nous venons d’en terminer pour les bonnes familles,

 

 

Voyons maintenant les traitres

 

Examinons La guerre PICROCHOLINE au chap XXV

Il faut à Gargantua un adversaire à la hauteur : ce sera « Picrochole ou bile amère ».

Car chacun s’accorde à penser que le modèle local choisi par Rabelais est le 3e enfant de Louis de Ste Marthe, Gaucher. Les descendants de Ste Marthe confirment. Gaucher est médecin du Roy et de l’abbesse de Fontevraud Renée de Bourbon, tante du roi. Gaucher est le descendant d’une vieille famille dont les ancêtres ont été anoblis sur le champ de bataille. Mais pourquoi le choisir ?

Il est voisin des Rabelais car il est seigneur de Lerné, don gracieux de l’abbesse de Fontevraud à son médecin en 1507.

Il fut aussi l’ami du Connétable de Bourbon, le traitre au roi de France qui se met au service de Charles Quint et meurt lors de l’attaque de Rome. Gaucher fait alliance avec la famille Marquet dont la fille Marie devient son épouse. Mme Marquet mère est née De Neufbourg c'est-à-dire parente de Budé.

   

azur au sautoir d’or et 4 besants de même

                                               Ou 2 batons et 4 fouaces

 

Dans le Gargantua, c’est à cause de « Marquet grand bâtonnier de la confrérie des fouaciers » chap XXV, que la guerre picrocholine commence, car il va se plaindre au seigneur de LERNE.

Rappel historique : un contentieux porte sur un bras de Loire détourné par Gaucher vers une pêcherie. Débuté en 1530, en 1537 le procès court toujours. Rabellays et Gallet, avocats de Chinon, défendent la corporation des bateliers de Loire.

 

UN ASSESSEUR EST UN MAGISTRAT ADJOINT

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SEIGNEURS D’ESNANDES EN AUNIS

Les armes des Ste Marthe sont en face de sable, au chef de même. Le sable en héraldique est le noir.

 Je cite le chap X « cette règle logique entendue, prenez ces deux contraires, joye et tristesse, puis ces deux blanc et noir. Si ainsi donc est que noir signifie deuil… »

Les propriétés de Ste Marthe sont nombreuses autour de Chinon avec une seule exception Esnandes en Aunis. Ce doit être la raison pour laquelle la 2e armée de Picrochole se déploie en Aunis avant de conquérir le monde :

 « l’autre partie ce pendant tirera vers Onys » chap.XXXIII

Or l’Aunis est minuscule et mérite à peine d’être signalé à coté du Poitou et de la Saintonge.

Il faut croire que cette châtellenie d’Esnandes avait de l’importance pour Gaucher puisque le fait d’être seigneur d’Esnandes est signalé sur la tombe de son père Louis, et sur la sienne à l’intérieur de l’abbatiale de Fontevraud. Il n’a pourtant été seigneur d’Esnandes que de 1522 à 1530.

 

Le vendeur est René de Brosse et de Bretagne, Comte de Penthièvre à qui le Roy refuse de rendre le comté de Penthièvre, sous l’influence du grand amiral Chabot précédemment décrit. René a épousé la fille unique de Commynes qui avait lui-même subtilisé la principauté de Talmond aux La Trémoille sous le règne de Louis XI.

Selon les usages féodaux, René de Brosse n’aurait pas du vendre en 1522 la châtellenie d’Esnandes sans l’accord de François de la Trémoille son suzerain. René va rejoindre la révolte du connétable de Bourbon et mourir à Pavie, mais dans les rangs espagnols. Voilà la famille déshonorée et ruinée.

     

 

                  

Les PIES                                   l’épi                                les geais de La Tremoille

Combat qui précède St Aubin du Cormier, et finit à l’avantage des geais

PREFACE DU ¼ LIVRE DE 1548

 

Son fils va redorer le blason de Penthièvre de façon curieuse. Il acceptera d’épouser Anne de Pisseleu la seconde maitresse de François depuis son retour d’Espagne. Marié en 1532, comte d’Etampes en 34 puis duc en 1536, il va bénéficier de l’entregent ou plutôt entre-jambe de sa femme. Pour l’éloigner de la cour, le roi le nomme gouverneur de Bretagne, comte de Penthièvre Duc d’Etampes et de Chevreuse, C’est le cocu magnifique du règne de François.

 

On signale dans l’histoire de la famille Ste Marthe qu’il achète cette propriété en janvier 1522 et qu’il rend hommage à son suzerain François de la Trémoille seigneur de Taillebourg en mars.

Mais selon Jean Claude Bonnin, Esnandes fit l’objet d’une saisie féodale, faite par le sénéchal de Taillebourg entre les deux. Gaucher avait refusé foi et hommage à François de la Trémoille et ce n’est que sous la menace qu’il accepte de se soumettre au seigneur de Taillebourg. Cette attitude contraire à tous les usages féodaux ne lui suffit pas, il refuse aussi de payer à l’abbaye de Maillezais la somme de 20 livres  par an qu’il lui doit  pour l’usage du  port situé face à l’ile de la Dive dans la baie de l’Aiguillon. L’abbé de Maillezais au nom de son chapitre va engager un procès qui va durer 10 ans et ne sera résolu qu’en juillet 1532 par un accord amiable.

 

 

 

Il est facile d’assimiler l’attitude de Gaucher de Ste Marthe qui refuse l’allégeance à son suzerain, à celle de Picrochole face à Grandgousier.

En 1524 François Rabelais devient secrétaire de Geoffroy d’Estissac. Que signifie le qualificatif donné par Jean Bouchet d’« expert en toute clergie » : c’est un savant de l’époque par ses connaissances du droit civil ou religieux, en théologie, en histoire, écrivant en latin et en grec: c’est bien le profil de Rabelais. Ce sont les compétences requises pour préparer un procès.

La découverte du refus d’allégeance à son suzerain, entraine des conséquences importantes :

-il n’y a pas que Jean Gallet, l’avocat Chinonais et parent du père de Rabelais, qui a eu des problèmes à régler avec Ste Marthe, mais François Rabelais lui-même comme conseiller juridique et secrétaire de l’abbé de Maillezais pour les 20 livres non payées.

Il me semble donc préférable d’accorder du crédit au CESR et plus précisément à Stephan Geonget.

« Ulrich Gallet maitre de requêtes homme sage et discret »

dont nous parle Rabelais au chapitre XXX aurait comme référent Uldaricus Gallus, le fondateur de la première librairie de Rome plutôt que Jean Gallet de Chinon.

           

 

Je ne vais pas développer la ressemblance entre Charles Quint et Picrochole mais elle est bien réelle. Il y a là encore plusieurs niveaux de lectures. 

 

 

 

 

 

 

 

En CONCLUSION : je vous présente MON RABELAIS A MOI

Rabelais dans ce texte nous donne déjà des mots ou des expressions qui vont servir dans les livres suivants : Bacchus, le mot de la bouteille, Alcofribas, Le Songe de Poliphile.

Je pense que le chapitre IX du Quart livre, l’ile des alliances, peut être relu en notant que l’anagramme d’Esnandis  peut donner d’ENNASINS qui ont le nez en as de trèfle, la punition des comploteurs contre leur roi. De l’alliance des familles nobles à l’alliance des mots il n’y a qu’un pas.

Sa méthode d’écriture se forge déjà : la topographie est essentielle, il triture les noms propres les retourne, cherche paronomases et contrepèteries, les rébus sophistiqués, les anagrammes : c’est à plaisir qu’il écrit. Il recherche en permanence un sens ambigu, double, triple voire quinte sens. Je trouve qu’il écrit sans peine bien qu’avec une plume.

L’assemblage ultérieur est interprété ensuite à plus haut sens en citant les textes antiques qui ont nourri sa réflexion. Les annotations qu’il laisse sur les livres de sa bibliothèque sont à cet égard significatives.

Ses personnages peuvent être assimilés à des acteurs contemporains mais ce n’est pas uniquement la famille de la Trémoille, ou de Chabot ou d’Estissac ou encore Ste Marthe mais ce sont aussi François et Charles les puissants de ce monde. Du Bellay est un jour « Frère Jean » et le chapitre suivant frère Jean évoque quelqu’un d’autre. C’est bien un roman « à clé », mais le trousseau est bien fourni et la polysémie est permanente. La ressemblance n’est pas pure coïncidence, elle est tirée de son observation aigue des situations. Je dirais d’une façon triviale mais aussi rabelaisienne qu’il y met ses tripes.

A la fin du compte le texte est un os particulièrement difficile à ronger pour en extraire la substantifique moelle. Une fois la moelle consommée, on peut encore continuer entre initiés la conversation à la table d’auberge où boivent les valets: « vous savez bien que la famille de Brosse serait ruinée si Jean n’avait épousé la seconde maitresse de François ». On a l’impression de lire en même temps le « canard enchainé » et « point de vue image du monde ».

 Ce moine acerbe qui critiquait la glose des textes saints a engendré des milliers de lecteurs qui s’interrogent sur l’interprétation à donner à ses livres. Ne vous arrêtez pas à décortiquer le texte comme un philologue, mais jetez vous dans l’ambiance de ce « beau seizième » siècle qui précède les guerres de religions et rajoutez de l’humain aux mots.

Croyez-moi, ce n’est que du bonheur !

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